Dystopie en marche

“Je plaisante, je plaisante, mais la situation est affreusement désespérée. L’affaire était louche dès le début pourtant, l’ennemi n’est pas tombé du ciel, il sortait bien de quelque trou, verdammt, un enfant l’aurait compris. Quand avons-nous cessé d’être intelligents ou simplement attentifs? »

Cette lecture me semble un passage obligé quand on habite en Europe occidentale en période de Covid-19.

C’est dérangeant, c’est entrer en terrain miné, seul lui pouvait écrire cela.

Nous nous sommes rencontrés dans notre amour partagé pour Thoreau, qu’il cite à profusion et bien entendu Kafka.

C’est l’histoire de Ute l’allemande et d’Elisabeth la française. Où est-ce l’inverse? C’est dystopique? Ou pas. Un train est attendu. Viendra-t-il?
Je n’en dirais pas plus ce serait dommage de dévoiler l’histoire passionnante.

C’est perturbant, j’ai beaucoup aimé.

Cet homme a du cran, un humaniste qui fait du bien surtout en cette période où nos croyances et libertés sont mise en question.

J’adorais avoir vos avis!

Le train d’Erlingen ou la métamorphose de Dieu, Boualem Sasal, 2018, 248p.

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