Suzuran - Aki Shimazaki

Suzuran, c’est le muguet qui peut aussi se traduire par « amourette »

Suzuran, c’est le plaisir de retrouver Aki Shimazaki pour une nouvelle pentalogie. Sa quatrième.

Suzuran, c’est le nom qu’Anzu donne à la pièce centrale de son exposition de céramique. Un vase ikebana majestueux. Anzu, divorcée depuis trois ans et maman d’un jeune garçon, ne vit que pour son art, sa passion.

Suzuran, c’est aussi le jour de la naissance de sa sœur aînée. Cette femme intelligente, belle et désirable, qui se révèle complexe.

Suzuran, c’est ce muguet dont on ne peut boire l’eau ni manger les fleurs car plus toxiques que le cyanure.

Suzuran, c’est une histoire de famille avec ses joies et ses douleurs comme peut les raconter Shimazaki : avec poésie, lenteur et pudeur. Une justesse d’âme qui me fait revenir à sa plume avec impatience et délectation.

Suzuran, c’est le bonheur du voyage au pays du soleil levant depuis son canapé covidé.

Shimazaki c’est un membre de la famille que l’on retrouve avec régularité et plaisir intense. Il y a dans ces retrouvailles quelque chose de routinier et d’imprévu. Une force tranquille.


Suzuran vient de paraître en version poche chez Actes Sud.

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Plaisir intense assuré!