Une vie sans homme

L’écriture de Jacqueline Harpman est claire comme une rivière, puissante comme le volcan et précise comme le scalpel.

Jacqueline Harpman est une autrice belge, décédé en 2012. Elle a eu 2 périodes d’écriture, entre temps elle a repris des études de psychologie.

Elle a obtenu le prix Médicis en 1996 avec son roman Orlanda.

Elle affectionnait le subjonctif imparfait et toutes les subtilités de la langue française.
Vous dire que je fus sans voix quand je découvris, juste après son décès, que ma voisine, avec qui je conversais régulièrement, était sa fille, est un euphémisme!

J’ai décidé de vous parler d’un livre moins connu mais considéré par la critique comme une œuvre proche de Kafka ou Auster, voire de Malvil de Merle.

Nous suivons l’histoire de 40 femmes enfermées depuis si longtemps dans une cave et surveillées, par des geôliers, sans interruption, qu’elles ne savent plus comment elles sont arrivées là, ni quel âge elles ont, leurs souvenirs s’effacent peu à peu.

La narratrice, est la plus jeune d’entre elles. Ses interrogations sont nombreuses. Elle est arrivée si petite, elle ne sait rien d’avant.

Et puis un jour, une explosion et la clé restée sur la grille de la cage de la cave, permet de retrouver la liberté.

Mais vers quelle liberté et vers quoi?
Que vont-elles découvrir?

C’est un roman qui interroge sur le sens de l’identité, la quête de qui nous sommes et où nous allons, dans quel but?

Vous ne serez pas déçu même s’il est vrai qu’un roman ne peu pas plaire à tous

Previous
Previous

Suivre l’ombre d’un homme

Next
Next

Pas que pour les enfants!