La mémoire de l’histoire

Le 11 novembre se rapproche, notre liberté nous la devons aux hommes et aux femmes qui se sont sacrifiés pour nous ♥️

J’ai dévoré en une journée les 412 pages de ce roman d’Anna Hope, son premier.

Bien entendu, mon obsession pour la Grande Guerre m’y conditionnait.
Nous sommes en 1920, en Angleterre, l’événement que tout le monde attend pour le 11 novembre cette année, c’est le retour du Soldat Inconnu. Durant les cinq journées qui le précèdent, nous suivons la vie de 3 femmes; Hettie qui fait danser d’anciens combattants; Ada qui voit son fils partout; et Eves, devenue aigrie après la disparition de son fiancée, qui s’occupe des pensions de l’armée.

C’est l’histoire de la résilience après l’enfer, la résilience de ces femmes et d’un peuple, d’une foule venue observée le cortège.

Le frère d’Eves, lui dira “Cela pourrait aider les gens à se sentir mieux, et cela pourrait les aider à faire leur deuil. Ça pourrait même m’aider moi. Mais ça ne mettra pas un terme à la guerre. Et quoi qu’on puisse en penser ou en dire, l’Angleterre n’a pas gagné cette guerre. Et l’Allemagne ne l’aurait pas gagné non plus. C’est la guerre qui gagne. Et elle continue à gagner encore et toujours. »

Dans cette époque où parler de son malheur est déplacé, ces femmes vont s’y essayer et grâce à cette libération, un nouvel avenir s’ouvre.

Anna Hope, Le chagrin des vivants, Folio, 412 pages

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