Un ovnis produit à la pointe bic

Moi ce que j’aime c’est les Monstres a reçu le prix suprême à Angoulème : le fauve d’or du meilleur album.

Le pitch :

Karen a 10 ans dans le Chicago des années ‘60, elle vit dans le quartier des bouseux - Uptown - dans un sous-sol avec sa mère et son frère. Elle nous dépeint son quotidien d’enfant au milieu d’adultes hauts en couleur. Elle rêve d’être un loup-garou. Elle rendrait ceux qu’elle aime immortels et en finirait avec les autres. Car autour d’elle, sévissent beaucoup de monstres humains.
L’histoire commence avec « le suicide » une balle dans le coeur de sa voisine...

L’auteur :

Emil Ferris est une dessinatrice américaine de 57 ans qui a passé 6 années, 14 heures par jour sur ce projet de 800 pages. Ce premier volet n’en représente que la moitié. Après s’être fait piquée par un moustique lors de son quarantième anniversaire, elle termine paralysée, ne retrouvant la motricité que grâce à sa volonté. Elle scotchera le bic à sa main pour reprendre le dessin. Toute l’oeuvre est dessinée au bic. C’est prodigieux.

Emil Ferris, Moi, ce que j’aime, c’est les monstres, Monsieur Toussaint Louverture Editions, 400 pages.

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