Etre une femme en Corée

Femme parasite :

Kim Jiyoung est mère au foyer, elle a trente-quatre ans, a abandonné son travail juste avant d’accoucher. Depuis un an, elle vit entre les murs de son appartement, dévouant son temps à préparer les repas de sa fille, de son mari qui rentre tard du travail. Aucune tâche ménagère ne lui est épargnée. Le jour où elle décide de s’offrir un moment de tranquillité à la terrasse d’un café avec sa fille endormie dans sa poussette, les jeunes employés de son âge attablés à coté la traiteront de “femme-parasite”. Ces femmes qui ne travaillent plus pour élever leurs enfants et qui se permettent de venir dans des cafés réservés aux jeunes gens dynamiques. Car oui, de tels cafés existent en Corée avec la mention “enfants interdits”.
Le stress est tel pour cette jeune mère qu’elle développe peu à peu une dissociation de la personnalité. Son mari se sent impuissant face à cette découverte.

Une discrimination dès l’enfance :

Cho Nam-Joo, nous emporte dans l’histoire de cette jeune femme depuis son enfance jusqu’en 2016. La discrimination s’inscrit partout dans cette vie, depuis la maison où le fils cadet a tous les droits et ses sœurs aînées passent toujours après lui et ne mangent que ses restes. A l’école les élèves sont numérotés les garçons d’abord les filles ensuite. L’establishment favorisera toujours un garçon aux notes inférieurs car une fille est moins “rentable”. Kim Jiyoung sortira diplômée d’une des meilleures universités de Séoul, travaillera dans une société d’événementiel et se mariera. Aux jeunes filles nées en 1982 la société promet que plus rien ne leur est inaccessible.

Rien n’est moins certain.

J’ai dévoré ce livre en une après-midi, la différence culturelle n’enlève rien au message universel du livre.

La chronique complète sur le site web de @jaipiscineavecsimone

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